Les haies.
Sujet qui a fait couler beaucoup d’encre et dont on parle encore et parlera encore! Car, si elles intéressent les agronomes et les scientifiques, elles nous concernent tous! Elles font partie de notre environnement visuel mais aussi auditif, par le chant des oiseaux qu’elles abritent, et olfactif, par les parfums de leurs fleurs. Elles ont une valeur affective indéniable en tant qu’élément d’un patrimoine culturel qui nous est essentiel (Ch Percsy). On les trouve dans les champs et prairies (peu dans notre village), le long des chemins et sentiers, au bord des ruisseaux et rivières, comme limites de propriétés.
Depuis des siècles, les haies ont leur place dans le paysage comme clôture, comme brise-vent, pour fournir du bois de chauffage, pour freiner les érosions, pour fixer les sols,… Elles sont utiles de plus pour le maintien de la diversité des espèces tant animales que végétales. Apportant couleurs et variétés aux paysages agricoles, parfois monotones, elles embellissent aussi les jardins et habitations et dissimulent les éléments dissociants du paysage.
Même si nous ne sommes plus une région de haies, nous devons respecter celles qui nous restent et les maintenir, les admirer aussi.
Quant au choix et à l’implantation des nouvelles haies, ils sont très importants. Rien de plus triste, en effet, que ces longs alignements de conifères, de thuyas, de lauriers qui créent des murs sombres, monotones stériles,… alors que nos haies indigènes de feuillus ont une richesse incroyable. D’excellents documents existent à ce sujet. Informez-vous donc si vous devez planter une haie.
